Etape 12 - Museo del Oro - Au pays des miniatures
Mardi 6 novembre 2018. Les premières salles du musée de l'or sont un festival de miniatures qui témoignent d'un véritable travail d'orfèvre de ces artisans amérindiens. Mais elles sont aussi le témoin d'un art symbolique qui ne fera son apparition dans les salons parisiens qu'au tout début du XXe siècle. Cet homme, bras et jambes écartés, d'une simplicité désarmante fait partie de mes pièces préférées.

De nombreuses pièces exposées ne mesurent pas plus d'un ou de deux petits centimètres et n'en recèlent pas moins une richesse et une précision du travail d'orfèvre absolument éblouissantes, tel cet extraordinaire poisson ailé.

La précision est aussi de mise pour les culptures en bois, comme cette amulette de chaman finement ciselée.

Ou bien encore ce totem doré qui ne mesure pas plus d'un centimètre de haut mais qui témoigne d'une infinie méticulosité de son créateur. Toute la puissance du symbolisme amérindien se résume dans ces deux hommes justaposés et imbriqués l'un dans l'autre.


Plus looin, d'autres trésors rappellent l'importance du chamanisme, du lien étroit qui unissait les hommes à la nature, l'homme prenant la forme d'un dieu ailé, prenant ainsi toute sa place dans l'environnement, ne faisant qu'un avec la terre et ses éléments.

D'autres figures, plus humaines cette fois-ci, moins symboliques, tentent d'asseoir la puissance des chefs de tribu, le respect et le pouvoir qu'ils devaient incarner à ceux qui vivaient sous leur domination.

La figure de la femme était également omniprésente, cette figurine laissant à penser qu'elle avait une place prépondérante dans la société, allant bien au-delà de la puissance de la maternité.


D'autres figurines encore, pas plus grosses que l'ongle de mon pouce, rappellent bien évidemment la place centrale que les chamans représentaient dans les sociétés amérindiennes, trait d'union entre le monde des esprits et de la nature et celui des humains.






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